La région Île-de-France va inaugurer le 9 mars son nouveau siège à Saint-Ouen, où elle s’installera définitivement l’an prochain.

Cette révolution, attendue depuis 20 ans, est présentée comme une source d’économies et une organisation plus rationnelle. Valérie Pécresse, présidente du conseil régional, y voit aussi un symbole fort de réappropriation des quartiers réputés difficiles pour les «transformer de l’intérieur».

Au chapitre des économies, la collectivité va commencer par économiser 9 millions d’euros de loyers par an. Elle a prévu de vendre le siège parisien ainsi que deux hôtels particuliers, ce qui pourrait générer une recette d’environ 200 millions d’euros. Des économies de fonctionnement sont également envisagées puisqu’il s’agit de rassembler, d’ici deux ans, 1800 agents initialement répartis sur seize sites différents dans les deux nouveaux bâtiments à Saint-Ouen, dont l’un deux reste à construire d’ici 2019 pour héberger le nouvel hémicycle. Rien qu’en charges de gardiennage et de courriers, la centralisation géographique sur un site allégera les coûts et simplifiera la communication. Cinquante personnes étaient mobilisées pour assurer les liaisons d’informations entre les différentes adresses régionales.

Tout ceci nous ramène à notre Cité Nationale. Les arguments sont les mêmes. Les économies générées sont des centaines de fois supérieures, du fait du changement d’échelle. De même pour les plus-values à réaliser sur la vente des 40 palais de la République (10 milliards).