Coronavirus : Gérard Larcher dénonce une gestion «par l’approximation».

Source : Le Parisien

Au-delà de l’hypocrisie, le souci, encore une fois, c’est le désuet Sénat et ces politiciens professionnels en pré retraite (très) dorée.

Supprimons le Sénat, passons à une Assemblée Nationale de 800 députés, forte. 4 canaux à doser judicieusement : circonscriptions, proportionnelle, tirage au sort et suffrage indirect (notion de sagesse).

Le travail parlementaire sera beaucoup plus efficace et transparent. On rajoutera le renouvellement régulier par morceaux, le non cumul strict des mandats, le retour à la vie civile en post mandat, le décalage avec l’élection présidentielle, le rééquilibrage des pouvoirs, le traitement de A à Z de la procédure budgétaire.

Pour les français, ce sera la confiance retrouvée en leur représentation nationale.

Voir La nouvelle République

 

Dans le dosage, il faut évidemment à court terme mettre le principal sur les circonscriptions ; il est crucial qu’une majorité claire puisse émerger.

Mais on pourrait aussi imaginer que petit à petit, avec la disparition des politiciens professionnels, les débats soient plus francs, et que, un peu comme au parlement européen, les votes se fassent au cas par cas, sans trop d’arrière pensée partisane. On serait alors vraiment dans la représentativité constructive.

 

Le bicamérisme n’est vraiment pas lisible pour le citoyen. Le Sénat en plus sent le recyclage copain sous ors massifs de la république. Une seule assemblée ne veut pas dire précipitation, mais profondeur des réflexions et richesse des débats. Le but n’est certainement pas d’aller plus vite, alors qu’il faut plutôt moins de lois, mais mieux et plus large (phénomène de mille feuille législatif).

Il est important que notre parlement soit jugé représentatif, et que le citoyen s’y retrouve dans les procédures.